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Champ modèle Brentjong

Le Parc naturel Pfyn-Finges s'engage à améliorer et à préserver le paysage culturel et naturel traditionnel. Le champ modèle de Brentjong est un bel exemple. On y favorise et sauvegarde particulièrement les espèces rares de la flore arable. Les visites sont libres.

Gesse sans feuilles (Lathyrus aphaca) – L’immangeable

Cette plante délicate n’est pratiquement constituée que de stipules et de vrilles. Les feuilles s’enroulent de manière protectrice autour de la tige nue. De temps en temps, une fleur dorée brille dans la verdure, se transformant en légumineuses plates aux graines toxiques.

Guimauve hispide (Althaea hirsuta) – La reine de la balle

Au premier coup d’œil, la guimauve hispide semble indomptée, sauvage et rugueuse. Ce n’est pas la plante qu’on aimerait avoir chez soi. Pourtant, dès qu’elle déploie ses fleurs d’un violet tendre, elle se montre dans toute sa douceur telle une balle soyeuse. Si seulement on pouvait filer de la laine avec ses fleurs…

Le seigle moderne - le contemporain stable

Aujourd’hui, tout le travail dans les champs se fait avec des machines et il y a plus d’engrais disponibles. Les variétés de céréales modernes doivent être adaptées à cette situation. Ils sont donc courts, stables et peu résistants. Pour augmenter le rendement, les tiges sont plus courtes, les épis plus longs et les grains plus gros. Par conséquent, moins de lumière pénètre dans la culture et la flore qui l’accompagne disparaît.

Marrube commune (Marrubium vulgare) – L’amère

La marrube commune a un effet expectorant, antibactérien et antispasmodique. On la boit donc en tisane ou l’utilise pour les teintures mères. Elle soulage notamment lors de problèmes d’estomac ou des bronches.

Neslie paniculée (Neslia paniculata) - Un vrai régal

Les fleurs jaunes s’étendent comme un parapluie protecteur sur les petites gousses en forme de noix et ses graines sont apparemment le plat favori des passereaux.

Nielle des blés (Agrostemma githago L.) – Une tête de plus

Les fleurs rose foncé reposent sur une très longue tige afin de se démarquer des céréales d’automne. Le rythme de croissance de la nielle des blés est similaire à celui des céréales d’automne. Dans les cultures de céréales de printemps la nielle des blés arrive trop tard à maturité et ne peut donc que difficilement se propager. Les graines sont légèrement toxiques et doivent être retirées de la moisson (purification des semences).

Nigelle des champs (Nigella arvensis L.) – Son cousin vaut de l’or

Les fleurs de la nigelle des champs sont formées de sépales contractés en onglets, de nectaires en cupules munis d’un bec et de nombreuses étamines. Par journées ensoleillées, les fleurs ont un parfum intense. Comme les graines ne sont pas matures avant septembre, les champs de chaume ne peuvent être labourés que tardivement. La plante est apparentée au cumin noir, épice d’Orient.

Passerine annuelle (Thymelaea passerina (L.) Coss. & Germ.)– La valeur d’être rare

Plante discrète avec de petites fleurs jaunâtres. La fleur se compose uniquement du calice. La plante n’apparaît que tard au printemps et a besoin d’emplacements maigres et ensoleillés. C’est pourquoi il prospère de préférence dans les vides accidentels provoqués en bordure des champs de céréales. La passerine annuelle est menacée d’extinction et au Brentjong on ne la trouve encore qu’en de rares endroits.

Pavot argémone (Papaver argemone L.) – Il trouve les solutions

Le pavot argémone a de plus petites fleurs que le coquelicot. La tige est souvent richement ramifiée avec plusieurs fleurs, il fleurit donc plus longtemps. Lorsque son espace est limité, la plante grandit peu et ne produit que quelques fleurs. Le pavot argémone s’adapte donc aux conditions des champs de céréales; la plante peut quand même fleurir, produire des graines et ainsi assurer sa reproduction.

Pied d’alouette des champs (Consolida regalis Gray) – Le bleu tardif

Les fleurs d’un bleu intense du pied d’alouette des champs caractérisent les champs de céréales moissonnés. Lors de la moisson, les plantes sont fauchées et de nouveaux rameaux se développent. Pour que le pied d’alouette des champs puisse se propager, il est nécessaire d’attendre quelques semaines après la récolte pour labourer les champs. La forme (éperon) du pétale le plus à l’arrière a donné son nom au pied d’alouette des champs.