Navigieren in Pfyn-Finges

Ce jeune moineau domestique s’est pris dans un fil apporté par ses parents comme matériau pour le nid. Heureusement, la détresse de l’oisillon a été découverte à temps et il a pu être libéré.  photo © Station ornithologique suisseCe jeune moineau domestique s’est pris dans un fil apporté par ses parents comme matériau pour le nid. Heureusement, la détresse de l’oisillon a été découverte à temps et il a pu être libéré. photo © Station ornithologique suisse

Ce jeune moineau domestique s’est pris dans un fil apporté par ses parents comme matériau pour le nid. Heureusement, la détresse de l’oisillon a été découverte à temps et il a pu être libéré. photo © Station ornithologique suisse

Si du fil synthétique s’enroule autour d’un membre (ici la patte d’un coucou), celui-ci peut se retrouver garrotté.  photo © Station ornithologique suisseSi du fil synthétique s’enroule autour d’un membre (ici la patte d’un coucou), celui-ci peut se retrouver garrotté. photo © Station ornithologique suisse

Si du fil synthétique s’enroule autour d’un membre (ici la patte d’un coucou), celui-ci peut se retrouver garrotté. photo © Station ornithologique suisse

Pris au piège

Tout le monde le sait, les déchets n’ont rien à faire dans la nature. Par paresse ou inattention, nous en semons malgré tout en quantité. Pour les oiseaux, le risque principal est de s’empêtrer dans les fils et autres ficelles. Les détritus qui traînent doivent donc être correctement éliminés.

Le printemps est à nos portes, les fleurs éclosent et embellissent la nature de leurs teintes variées. Mais dans les prés et les champs, les couleurs ont parfois des origines nettement moins plaisantes : des déchets, abandonnés sans égard ou amenés par le vent.

Les conséquences néfastes des détritus laissés dans la nature sont diverses et dépendent du matériau et de la forme. Pour les oiseaux, tous les objets ne présentent pas les mêmes dangers : ce sont surtout les ficelles, les cordes, les fils et les rubans qui sont délétères, car les volatiles peuvent s’y retrouver coincés.

Le centre de soins de la Station ornithologique suisse recueille régulièrement des oiseaux qui ne peuvent plus se mouvoir ou se nourrir correctement parce qu’ils se sont empêtrés dans du fil ou de la ficelle, ou dont les membres ont subi des blessures par constriction. Comme ces détritus sont parfois aussi utilisés comme matériau de construction des nids, les oisillons ne sont pas épargnés. Quant aux oiseaux d’eau, ils courent en plus le risque de voir leur chair tailladée par les hameçons des fils de pêche.

Dans des cas extrêmes, des objets allongés sont parfois confondus avec des vers de terre ou d’autres aliments et sont mangés par les oiseaux. Cela arrive notamment à la cigogne blanche.

Il est donc important que nos déchets ne soient pas jetés n’importe où. Nous pouvons tous agir, et pas seulement en débarrassant nos ordures correctement : vérifier régulièrement que des ficelles ne traînent pas dans notre jardin et ramasser les détritus lors de nos promenades est déjà bénéfique.

Source

Retour
Ce jeune moineau domestique s’est pris dans un fil apporté par ses parents comme matériau pour le nid. Heureusement, la détresse de l’oisillon a été découverte à temps et il a pu être libéré.  photo © Station ornithologique suisseCe jeune moineau domestique s’est pris dans un fil apporté par ses parents comme matériau pour le nid. Heureusement, la détresse de l’oisillon a été découverte à temps et il a pu être libéré. photo © Station ornithologique suisse

Ce jeune moineau domestique s’est pris dans un fil apporté par ses parents comme matériau pour le nid. Heureusement, la détresse de l’oisillon a été découverte à temps et il a pu être libéré. photo © Station ornithologique suisse

Si du fil synthétique s’enroule autour d’un membre (ici la patte d’un coucou), celui-ci peut se retrouver garrotté.  photo © Station ornithologique suisseSi du fil synthétique s’enroule autour d’un membre (ici la patte d’un coucou), celui-ci peut se retrouver garrotté. photo © Station ornithologique suisse

Si du fil synthétique s’enroule autour d’un membre (ici la patte d’un coucou), celui-ci peut se retrouver garrotté. photo © Station ornithologique suisse